Importante sculpture en ronde bosse en bois de chêne d'un évêque coiffé de de sa mitre, la main droite bénissant et la gauche tenant la crosse épiscopale.
Il s'agit très probablement d'une représentation de Saint-Nicolas.

Belle statuaire toutes faces reposant sur un socle rectangulaire (postérieur) avec de riches drapés et un beau fini du travail de la chevelure.

Travail normand d' époque XVIIe.

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État : très bon état général, dans sa patine ancienne avec quelques restes de polychromie, un bout de pied et le sommet de la mitre restauré, la crosse pastorale refaite.

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Dimensions : 1,02 m de hauteur.
Socle 41 x 26 cm.

DOCUMENTATION

Nicolas de Myre, plus connu sous le nom de saint Nicolas, est un évêque né à Patare en Lycie aux environs de 270 et décédé le 6 décembre 335 dans la ville de Myre. Vénéré par la plupart des traditions chrétiennes, il est célébré le 6 décembre (jour de sa dormition) et le 9 mai (jour de la translation de ses reliques).

Orphelin dès son plus jeune âge, saint Nicolas est élevé par son oncle, également prénommé Nicolas et évêque de Myre. À sa mort en l’an 300, c’est le futur saint Nicolas qui reprend la fonction épiscopale. Le saint accomplit alors des miracles qui bâtissent son aura, sa légende et ses nombreux patronages. Il veille par exemple au respect de ses fidèles malgré l’emprisonnement des chrétiens de Myre et obtient même de l’empereur Constantin un abaissement des impôts en plaidant la cause des habitants de Myre à Constantinople.

Le début d'un culte
Saint Nicolas est enterré jusqu'en 1087 au sein de l'église Saint-Nicolas de Myre. Ses reliques ont la particularité de produire une huile jugée miraculeuse, « la manne de saint Nicolas », toujours récoltée aujourd’hui. Ce miracle post-mortem va contribuer à la diffusion de la légende et du culte de saint Nicolas dans la religion orthodoxe.