Jacques Philippe CARESME - Nymphes et satyres
Jacques Philippe CARESME - Nymphes et satyres

     
 

 

Huile sur papier (marouflée sur toile)

de la seconde partie du XVIIIe siècle

par
Jacques Philippe CARESME (1734-1796)

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CARESME (Jacques - Philippe),

peintre et graveur, né à Paris le 25 février 1734, mort dans la même ville le 1er mars 1796 (Ec. Fr.)

"Ce délicat artiste fut l'élève de Charles Antoine Coypel. Ses débuts furent brillants et dès 1766 il était agréé à l'académie.
Mais on voulut lui imposer comme morceau de réception la peinture d'un plafond dans la galerie d'Apollon et cette tâche ayant déplu à Caresme, il refusa de l'exécuter. En séance du 16 décembre 1778, l'Académie prononça son exclusion. Il avait débuté au salon de 1767 et il y exposa régulièrement à partir de cette date des portraits, des scènes de bacchanale et des natures mortes. Ses sentime
nts de royalisme ardent se changèrent en jacobinisme exalté dès que commença la Révolution. Caresme fut un peintre au talent très souple, d'une grande élégance qui rappelle les meilleurs artistes du XVIIIè siècle. Ce fut aussi un graveur fort remarquable. On lui doit deux estampes fort rares : Les Dames de la halle se rendant à Versailles, le 5 octobre 1789; et l'Exécution du marquis de Favras, le 19 février 1790.
MUSEES :
Bordeaux : Baigneuses. - La Rochelle : Saint Louis recevant la couronnes d'épines.
Nantes : Sainte famille. - Toul : Métamorphose de Daphné.
"
(BENEZIT)
On pourrait notamment ajouter à cette liste :
Paris, Musée du Louvre : Dernières paroles de Marie Joseph Chalier dans les prisons de Lyon 16 juillet 1793.
Dijon, musée Magnin : Centaure et bacchante.
Paris, musée Cognacq-Jay : La joueuse de guitare
.

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Dimensions : 25 cm x 17,5 cm

 

Epoque : Deuxième moitié du XVIIIe siècle.

 

Ce tableau à été identifié par Monsieur Albert Jobbé Duval, inventeur d'un procédé d'analyse scientifique (A produit des analyses pour le Cabinet Turquin à Paris). La datation XVIIIe (papier d'époque) et l'attribution à J. P. Caresme (trace de la signature) sont donc bien probantes, cependant que la nature et la grâce de la composition, la qualité subtile des coloris et enfin la grande maîtrise d'exécution parlent d'eux mêmes.

 

Etat : La peinture se présente encore dans des tons très frais, on peut cependant observer dans la partie gauche une migration (par réticulation) de terres de Cassel, ce qui est fréquent pour une huile sur papier et n'est en aucun cas du à une usure de la matière.

 
     
Huile sur papier de la fin du XVIIIè siècle par Jacques Philippe CARESME
     
 

 

DOCUMENTATION

Le musée du Petit Palais conserve une aquarelle gouachée "L'offrande à Pan" (19 x 24 cm) :